Les vins biologiques de plus en plus prisés par les consommateurs, possèdent des certifications assurant et attestant une traçabilité de chacune de ces cuvées.

Celles-ci garantissent la cohérence du processus de fabrication d’un produit, avec des caractéristiques et des performances définies dans un référentiel certifié ou volontaire.

En effet, le logo apposé sur les bouteilles valorise la garantie de suivi du cahier des charges. Il garantit également une éthique de travail auprès des consommateurs.

Le symbole Eurofeuille signifie que le vin est certifié et conforme à la réglementation biologique européenne. Le but de cette certification est d’interdire les produits chimiques de synthèse à la vigne comme à la vinification.

Elle impose également certaines restrictions sur la production de vin comme l’utilisation d’ingrédients biologiques (sucres, levures, etc.) ou encore la dose maximale de sulfite.

En revanche, le logo AB n'est plus obligatoire depuis 2012. Bien que certains vignerons continuent en effet de l'afficher sur leurs bouteilles.

Pour cette certification, il existe deux logos, liés uniquement aux vins et à l’agriculture, qui doivent, tout deux, d’abord être certifiés biologiques.

Depuis 1997, une marque internationale s'appuie sur un cahier des charges plus strictes que l'agriculture biologique.

L'utilisation de préparations naturelles, dites « préparats », confectionnés à partir d’ingrédients végétaux, animaux et minéraux, a pour effet d’améliorer et de revitaliser les sols et les vignes en les protégeant des maladies.

Prenant en considération les influences astrales et le rythme de la nature, un respect du calendrier d'interventions s'installe alors de manière évidente. Tout comme, l'interdiction de certaines pratiques de vinification, de collage, de filtration ou de chaptalisation pour les pétillants, toujours autorisés.

500 domaines environ, sont certifiés dans le monde actuellement.

Idéalement, un vin nature constitue un vin sans intrant. Ici, c'est la vinification qui est jugée.   Cela signifie qu'il n'y a ni sulfite ajouté, ni levure exogène. En d'autres termes, rien hormis du raisin ayant en revanche une qualité exceptionnelle.

Un premier label fut créé en 2019 afin de caractériser ce nouvel engouement.

Aujourd'hui, le bio est de plus en plus répandu. C'est pour cette raison que de nouvelles certifications ont été créées afin de satisfaire les besoins de tous les consommateurs. Trois certifications sont concernées.

Apparue en 2016, la certification Végan est assez simple à comprendre. Elle garantit l'utilisation d'aucun intrant d'origine animal à la vigne comme à la vinification.  

Par exemple, lors des « collages », les vignerons n'utilisent jamais de blanc d'œufs, de poisson ou de caséine. 

En outre, les solutions végétales à base de protéines de pois, de blé ou de pommes de terre sont favorisés.

En parallèle, dans le travail de la vigne, il est proscrit, l'utilisation de chevaux de trait, ainsi que la préparation 500 à base de corne de vache dans la biodynamie.

Fondée en 1964 et en opposition à l'industrialisation agricole, Nature et Progrès milite pour le développement d'une agriculture biologique. L'objectif n'est pas le suivi de réglementations européens, mais bien une alternative sociale pour une économie à taille humaine.

Les règlements européens se plafonnent trop souvent aux critères techniques délaissant ainsi les abords environnementaux, sociaux et économiques.

Afin de réduire les transports, la certification prévoit en outre, l'utilisation de matières premières locales. Elle focalise également en priorité la vente de ses produits à une clientèle locale.

Nature et Progrès est bien plus qu'une certification puisqu'elle propose une réelle démarche vers une profonde philosophie biologique.

Créée en 2001, la Fédération Nationale Terra Vitis suit quant à elle un cahier des charges se basant sur le principe de l'agriculture durable. 

Cela désigne un mode d'exploitation qui répond aux besoins actuels sans affecter la capacité des générations futures à leur égard.

Terra Vitis garantit l'optimisation de l'usage de ressources naturelles par le vigneron pour cultiver sa vigne. 

Elle garantit également un usage « raisonné » des produits phytosanitaires. Le traitement chimique n'est mis en œuvre qu'en dernier recours, dans le but de sauver la récolte.

C’est la réponse la plus sécurisante face à une agriculture compétitive offrant des produits de qualité.